Participez au jeu plaidoyer en répondant à 10 questions pour mieux comprendre les enjeux du sport :
Lien du QR Code – Formulaire : « Le sport joue sa survie ! »
Voici les éléments de contexte qui ont abouti à la création de ce jeu-plaidoyer :
UN DÉSENGAGEMENT DE L’ÉTAT SANS PRÉCÉDENT
Un an après le succès des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui ont démontré la place centrale du sport dans notre société, le gouvernement programme une chute vertigineuse des moyens alloués au sport français.
Dans son projet de budget 2026, l’État prévoit une baisse de 17,6% des crédits « Sport». Cette nouvelle amputation s’ajoute à la diminution de près de 14% déjà enregistrée en 2025 par rapport à 2024 (hors dépenses liées aux Jeux).
Le constat est alarmant : nous assistons à une baisse cumulée de plus de 30% en deux ans, alors que le sport ne représente aujourd’hui que 0,13% du budget national.
DES CONSÉQUENCES DÉJÀ VISIBLES SUR LE TERRAIN
L’exclusion récente des enfants de 6 à 13 ans du Pass Sport illustre déjà les effets concrets de cette politique de désengagement. Cette mesure pénalise particulièrement l’accès des petites filles à la pratique sportive, creusant davantage les inégalités.
Sur nos territoires, les clubs, comités et ligues voient leurs projets compromis, leurs actions d’insertion fragilisées et leur capacité d’accueil réduite.
DÉCOUVERTE D’UN DISPOSITIF D’ALERTE INÉDIT
La conférence sera l’occasion de présenter en avant-première le Jeu-Plaidoyer « Le Sport joue sa survie », un outil innovant conçu pour sensibiliser le grand public et les élu.es aux enjeux majeurs du financement du mouvement sportif français.
Le sport est bien plus qu’un loisir : il constitue un vecteur essentiel de santé publique, d’éducation et de cohésion sociale. À l’heure où les enjeux de santé, d’inclusion et de vivre-ensemble n’ont jamais été aussi prégnants, cette politique de restriction budgétaire va à l’encontre des besoins identifiés comme essentiels.
Le mouvement sportif du Centre-Val de Loire appelle à une prise de conscience collective : le sport mérite mieux que l’une des baisses budgétaires les plus significatives de ces dernières années.
